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Les saint(e)s

ANNE ET JOACHIM

Le nom des parents de la Vierge Marie n'est pas mentionné dans les Évangiles, mais la tradition les appelle Joachim et Anne. Le culte d’Anne se répandit d'abord en Orient et passa en Occident à l'occasion des Croisades. Il est devenu très populaire au Moyen Age, notamment en Allemagne. En France, l'apparition d'Anne à Auray (Bretagne) en 1623, lui donna une extraordinaire impulsion et ce sanctuaire demeure un lieu de pèlerinage important. Un apocryphe, le Protévangile de saint Jacques, raconte la vie de Joachim. Néanmoins son culte n'est apparu en Occident qu'au XVe siècle. De manière significative quant à la théologie de l'incarnation, la tradition orientale nomme Joachim et Anne « les ancêtres de Dieu ». Fête le 26 juillet

JOSEPH

Père nourricier de Jésus et époux de la Vierge Marie, Joseph est très brièvement évoqué par les deux évangélistes Luc et Matthieu. Si son culte s'est rapidement développé en Orient il n'apparaît ailleurs que tardivement. Ce n'est qu'au XVe siècle, grâce au pape Sixte IV qui l'inscrivit au calendrier romain, qu'on commence à le fêter en Occident. En 1621, à l'incitation du pape Grégoire XV, sa dévotion s'étend à toute l'Église latine et prend une telle ampleur qu'il est proclamé par Pie IX, en 1870, patron de l'Église universelle. En 1963 Jean XXIII, qui a placé le IIe Concile du Vatican (1962?1965) sous la protection de saint Joseph, le fait ajouter à la liste des saints invoqués au Canon de la messe avant la consécration. Fête le 19 mars.

18 janvier

MARIE (mère du Seigneur)

Marie - en grec Maria ou Mariam, de l'hébreu miryam dériverait d'une racine égyptienne, mri, signifiant aimer qui est, en français, l’anagramme exact de Marie. C'est le nom de la mère de Jésus dont les Évangiles nous entretiennent une quinzaine de fois. Fiancée à Joseph, de la maison de David (Mt 1, 16-18), cette jeune vierge de Nazareth en Galilée reçut la visite de l'ange Gabriel qui lui dit: « Je vous salua pleine de grâce » et lui annonça qu'elle concevrait de l'Esprit Saint et qu'elle enfanterait un fils auquel elle donnerait le nom de Jésus et qu'on appellerait « Fils de Dieu » (Lc 1, 26-38). Peu de temps après, Marie se rendit chez sa cousine Elisabeth elle-même enceinte de six mois qui la salue en s'écriant « Vous êtes bénie entre toutes les femmes et le fruit de vos entrailles est béni ». Marie lui répondit en improvisant un chant d'action de grâce qui est devenu le Magnificat, toujours chanté par l'Église (Lc 1, 39-55). Marie enfante à Bethléem, en Judée, son fils (Mt 2, 1-6; Lc 2, 4-7) que viennent adorer bergers et mages (Lc 2, 15-21). Elle présente cet enfant au Temple de Jérusalem quarante jours après sa naissance (Lc 2, 21-35). Lorsque Jésus aura douze ans, et qu'il aura faussé compagnie à ses parents en pèlerinage à Jérusalem, ils le retrouveront dans ce même Temple commentant les Écritures aux Docteurs de la Loi (Lc 2, 41-50). Les Évangiles ne nous parlent plus guère de Marie que pour nous la montrer aux noces de Cana en compagnie de Jésus devenu adulte (Jn 2, 1-11), puis lors de la visite qu'elle fait à son fils (Mc 3, 31-35; Lc 8, 19-21) et, enfin, au pied de la croix (Jn 19, 25-27). Nous la trouvons au milieu des apôtres attendant la venue de l'Esprit Saint à la Pentecôte (Ac 1, 14). La Vierge Marie aurait terminé sa vie terrestre à Ephèse auprès de Jean.

La tradition a reconnu Marie, en tant que mère spirituelle des disciples du Christ, dans la femme victorieuse du dragon dont parle l’Apocalypse en son chapitre 12. L’Église enseigne que Marie peut être appelée en toute vérité « mère de Dieu » (Theotokos), qu'elle a été conçue par ses parents sans être atteinte du péché originel, qu'elle est demeurée vierge malgré son enfantement et, enfin, qu'elle est montée au ciel avec son corps le jour de son assomption que les Orientaux appellent sa dormition. Les principales fêtes de la Vierge Marie célèbrent son Immaculée Conception (8 décembre), sa naissance (8 septembre), sa présentation au Temple ou Isodos (21 novembre), l’Annonciation que lui fit l'ange Gabriel (25 mars), la visitation chez Elisabeth (31 mai), sa maternité divine (huit jours après Noël c'est-à-dire le 1e janvier), la Présentation de Jésus au Temple ou Hypapantis (2 février), ses Douleurs (15 septembre), son Assomption (15 août) et sa royauté: Marie reine le 22 août.

MICHEL, (archange)

Son nom est attesté dans l’Ancien et le Nouveau Testament.

Michel, en hébreu Mikael (qui est comme Dieu), est mentionné dans le livre de Daniel (10,13.21; 12,1) où il est désigné comme « un des premiers princes », « le grand prince », représentant et protecteur d’Israël. L'apôtre Jude mentionne dans son épître (9) le combat de l'archange Michel contre Satan pour la possession du corps de Moïse. L'Apocalypse (12,7) décrit le combat victorieux de Michel et de ses anges contre le Dragon et les siens : « le grand Dragon, le Serpent primitif, appelé Diable et Satan, le séducteur du monde entier fut précipité sur terre, et ses anges avec lui ». Dès le IVe siècle, Michel est très populaire en Orient où Constantin construisit, en son honneur, une basilique près de Constantinople, le Michelion. Son culte se répandit aussi en Occident au Ve siècle avec la dédicace dune basilique sur la Via Salaria à Rome et l'apparition de l'archange au mont Gargan, en Italie dans la première moitié du VIe siècle suivie d'une construction pour le vénérer puis d'une réplique de ce sanctuaire en 709 sur un îlot rocheux, près d'Avranches: le Mont-Saint-Michel. Fête le29 septembre.

JACQUES LE MAJEUR (apôtre)

Patron de l'Espagne où l'on vénère son « tombeau » que la tradition locale situe à Compostelle depuis le IXe siècle, Jacques le Majeur, frère de Jean l'Évangéliste, était le fils de Zébédée et de Salomé. Jacques et Jean habitaient Capharnaüm et étaient pêcheurs avant d'être choisis par Jésus pour devenir ses apôtres. Avec Pierre et André, Jacques assista à la Transfiguration du Seigneur et c'est lui que Jésus qualifia de « Fils du Tonnerre » en raison de son caractère impétueux. Selon des écrits apocryphes relativement tardifs, Jacques serait venu en Espagne où il aurait évangélisé la Galice. En fait, Hérode Agrippa (37-44) le fit périr par le glaive et il fut le premier des apôtres à verser son sang pour le Christ. Fête le 25 juillet.

ROCH

Son culte s'est rapidement propagé et nombre de peintres ? Rubens, le Tintoret, Carrache ou Louis David ?ainsi que des sculpteurs ont contribué à en populariser l'image. Il est habituellement représenté avec son chien, l'ami fidèle qui venait lui apporter de la nourriture et lécher ses plaies alors que, atteint de la peste, il s'était réfugié dans une forêt. Né et mort à Montpellier, Roch vécut dans la première partie du XIVe siècle. Ayant perdu ses parents, il partit vers l'âge de vingt ans en pèlerinage à Rome non sans avoir auparavant fait deux parts de son héritage, distribuant l'une aux pauvres et confiant l’autre à son oncle. Après un long séjour dans la Ville éternelle, il revint en France et regagna Montpellier où on le prit pour un insurgé car la ville était en proie à la guerre civile. Il fut conduit devant le gouverneur, qui était précisément son oncle. Mais celui-ci ne le reconnut point et le fît jeter en prison où Roch mourut au bout de cinq ans. On put néanmoins l'identifier grâce à une tache en forme de croix qu'il portait sur la poitrine depuis sa naissance. En dépit d’un tour légendaire, le récit de sa vie montre l'attachement ancien à la figure biblique du serviteur secret et souffrant. Fête le 16 août.

THÉRÈSE DE LISIEUX (Thérèse de l'Enfant-Jésus)

Son amour universel valut à Thérèse, qui vécut neuf ans au Carmel avant de mourir des suites d'une tuberculose, d'être proclamée par Pie XI « patronne des Missions est également, avec Jeanne d’Arc, patronne secondaire France. Née à Alençon en 1873, Thérèse est morte le 3 décembre 1897 au Carmel de Lisieux où elle était entrée le 9 avril 1888, à peine âgée de quinze ans. Son autobiographie publiée quelques années plus tard sous le titre d’Histoire d'une âme, fit rapidement le tour du monde auquel elle révéla la voie de l'enfance spirituelle. La « petite sœur Thérèse » acquit une popularité telle qu'après sa canonisation en 1925, la représentation de son visage, statue ou tableau placée dans la plupart des églises de France. Fête le 1er octobre.

 

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