c - Le four à masse et l'utilisation d'un “ fondant “
La perte de métal avec la formation des scories était, sans aucun doute, une préoccupation pourles métallurgistes. Ils cherchèrent empiriquement par quel moyen l’éviter. Ils y parvinrent vers le Xe siècle, afin de traiter plus de minerai, avec l'utilisation d'un “ fondant “, c'est à dire l'addition au mélange minerai-charbon d'un minéral capable de se combiner à la gangue argileuse au moment de la
Mais l'élévation de température nécessaire pour obtenir l'action du fondant eut l’inconvénient en retour de favoriser la formation de carbure de fer, Ia fonte, par combinaison du carbone et du fer ; désormais, des fourneaux ne sortit plus la loupe de fer pâteuse mais la fonte bien liquide que I'on dut canaliser et mouler dans des rigoles pour obtenir, après refroidissement, de grands blocs oblongs, les gueuses.
Un déchet nouveau s'accumula autour des fourneaux, le laitier ; une pâte vitreuse, bleu-verdâtre, résultant de la combinaison du carbonate de chaux du calcaire avec le silicate d'alumine de la gangue argileuse.