Une voie signalée par De Boisvillette dans " Les itinéraires carnutes " en 1865, venant de Paris par Dreux et s'en allant vers l'ouest (voie dont subsiste un tronçon de chaussée à l'extrémité du bois Boisseau à 1200 m. environ à l'ouest) forme le côté nord de cette structure rectangulaire qui est la trace la plus visible de ce qui fut vraisemblablement une petite agglomération. Selon Guy Villette « Les noms des villes et des villages d'Eure et Loir" 1991, le toponyme Beauche dérive du gaulois Belca ou Belga signifiant "terres bourbeuses ».
Au vallon de Rueil, cinq sources de fort débit déversaient autrefois leurs eaux dans le ruisseau de Lamblore qui, de ce fait, s'élargissait brusquement pour former la rivière « la Vigne ». À la fin du XIXe siècle, la ville de Paris a aménagé toutes les sources pour capter les eaux à son profit. C'est à cette occasion que l'on a découvert, dans l'une des sources, un bon nombre de pièces de monnaies gauloises, ce qui pourrait signifier que cette source a pu être l'objet d'un certain culte.
On ne manquera pas de remarquer que les métallurgistes de Beauche avaient éprouvé le besoin de relier leur « vicus » à ces sources abondantes dont ils appréciaient sans doute les bienfaits, après les rudes journées passées dans la chaleur intense devant des bas-foyers où naissait le métal. Peut-être transportaient-ils l'eau dans de grands tonneaux dont on leur doit l'invention car à « Belca » (nom gaulois de Beauche) il n'y avait pas d'approvisionnement possible en dehors des mares.
Nous retiendrons surtout que cette voie particulière est incontestablement contemporaine de deux sites dont la datation est bien établie