Malgré sa modernisation : fours semi-continus, moulage mécanisé, brique creuse, la briqueterie cessa son activité. Le ralentissement de l'économie, l'incompréhension de certains ouvriers eurent raison de cette famille d'entrepreneurs en 1936.
Fin 1989, il ne restait plus de leur activité que des souvenirs écrits.
L'urbanisation accélérée des Corvées et la mise en place de la « rocade » Ouest au cœur de la nouvelle agglomération ont totalement effacé la maison de ces maîtres briquetiers, les vestiges de fours et da bâtiments de fabrication, les traces de carrière et de remblai.
Par la volonté de la direction départementale de l'équipement, tout sera entièrement rasé et les camions de briques et parpaings, en provenance de régions plus lointaines. traverseront à toute allure la tullerie sur les quatre voies de la nouvelle nationale urbaine.
En 1883, Joseph Clément Bulet, développant son activité, acheta une partie des halles de Dreux. Ce haut lieu du commerce drouais, où le blé était acheté aux cultivateurs drouais puis stocké dans le grenier sus-jacent menaçait ruines. Et pourtant. ces halles n'étaient pas bien vieilles. Les anciennes halles du XVe avaient en effet été démolies en 1824. Ces halles appartenaient au Comte de Dreux. Leur longueur était de 84 mètres, leur largeur de 7 mètres seulement d'un poteau à l'autre. Elles étaient constituées de 23 travées dont la hauteur au faîtage, indique l'importance des greniers. Un plan de Lamésange, de 1824, et exposé au musée de Dreux, en donne toutes les caractéristiques.
Ces halles, saisies et vendues comme bien national à la révolution, furent rachetées par la ville de Dreux.
Reconstruites en 1824, les nouvelles furent plus modestes et plus légères. Elles furent surélevées et garnies de fausses pierres.