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BONSECOURS
Le cadre géologiqu
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Le cadre géologique   

 
 

Pour remonter de la rue Saint Thibault aux Corvées. la route départementale 20 emprunte une petite vallée sèche qui vient drainer le plateau des Corvées. Au passage à niveau, celle- ci se subdivise en deux vallons à peine sensibles dans le paysage : l'un se dirige vers l'Ouest et est emprunté par la ligne S.N.C.F. Paris Granville ; l'autre est orienté Sud-Ouest en direction des Corvées et est emprunté par la route de Crécy. Bien que peu profondes. ces vallées sèches sont le témoin de périodes anciennes, tertiaires et surtout quaternaires, humides froides ou tempérées.

     Dans le Drouais, le sous-sol crayeux a été au cours du tertiaire ( - 65 à -3 millions d’années) soumis à plusieurs reprises à un climat chaud et humide. L'eau d'in?ltration a alors solubllisé le carbonate de calcium de la craie et, peu à peu, l'argile résiduelle et les silex se sont accumulés sur place. Ainsi s'est formé un revêtement superficiel d'argile à silex ou argile de décalcification de quelques mètres d’épaisseur en certains endroits.

 

En s'inl'iltrant, l'eau a parfois creusé des cavités souterraines qui ont pu, au cours des temps géologiques. s'elfondrer. Ces dépressions constituèrent alors par la suite de véritables pièges à sable (au Stampien ou à limons.). Par ruissellement, en suivant l'inclinaison naturelle des couches du Bassin Parisien vers le Nord-Est, Veau a creusé des vallées plus ou moins importantes. La plupart sont sèches actuellement. Pendant les périodes périglaciaires humides du quaternaire, Parglle à silex a, par solifluxîon, eu tendance à glisser vers celles›ci. Pendant les périodes iroides et sèches. le vent arracha sur le plateau les particules fines (limon ou loess ). qui vinrent se déposer dans ces multiples petites vallées sèches sur le versant situé sous le vent. Ces vallées seront aussi, après la transgression marine stampienne, des pièges à sable.

Les, travaux réalisés en 1987 lors de la construction du lycée Maurice Violette, à proximité de la tuilerie de Bonsecours, ont révélé cette structure très complexe du sous - Sol dans ces vallées sèches du plateau. En quelques mètres il était possible d’observer des juxtapositions géologiques bien différentes

À la Tuilerie, la nappe de limon argileux : fut exploitée par la famille BULET. Avant de s'installer aux Corvées en 1834, Taurin Bulel exerça son activité de briquetier en bordure de la rue Nicolas Robert où se retrouvent, sur le versant gauche de la vallée de la Blaise, quelques poches limoneuses. Celles-ci sont beaucoup plus limitées, enrichies en graviers et c’est peut être ce qui incita le maître briquetier à s'installer aux Corvées et à créer Bonsecours dans cette petite vallée sèche.        ·

Pendant 102 ans, cette tuilerie briqueterie fonctionna sous la direction de la famille Bulet. En 1966, Joseph Bulet écrivit l'historique de celle-ci et un membre de sa famille, Jacques Decrette, nous la communiquée et nous a autorisés à le reproduire

 

 

 

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