L’Abbé Philippe qui fouilla pendant 25 ans sur le site de Fort-Harrouard, près de Marcilly-sur-Eure (27) et mit à jour d’importants vestiges de l’époque néolithique jusqu’au Moyen Age s’étonnait de ne pas avoir trouvé beaucoup de sépultures à l’intérieur de l’oppidum, qui vit pourtant passer de nombreuses générations sur près de 5 millénaires. Il ne trouva guère qu’une sépulture de l’âge du fer contenant des éléments de char, une de ces fameuses tombes à char, sur le flanc Ouest du site, c’est à dire sur le flanc Est de la vallée de l’Eure. Les nombreuses structures funéraires découvertes dans l’environnement du Fort-Harrouard, à quelques kilomètres à la ronde apportent une réponse à la question : les inhumations ou les incinérations se sont faites en dehors du site d’habitat aussi bien à l’époque néolithique qu’aux différentes périodes protohistoriques.