département de l'Eure, mais entre St- Rémy-sur-Avre et Chartres, il n'a tracé aucune liaison routière. ll ne ignorer que « le chemin des chariots ›› de l'Eure et Loir était dans le prolongement de celui de l'Eure.
Comment De Boisvillette pouvait-il considérer « le chemin des chariots ››, dans le département de I' Eure, comme une voie gallo-romaine et laisser ce chemin sans suite dans le département de l'Eure et Loir ? ll n'avait sans doute pas de preuves archéologiques pour se prononcer et avait préféré laisser un "blanc".
En 1987, lorsque fut posé le gazoduc reliant St Nazaire à Trappes, nous eûmes la surprise de constater qu'au lieu dit " la croix Saint- Jacques", commune de Tremblay-les-Villages, là, où la tranchée recoupait le chemin des chariots, une chaussée bien empierrée bordée de gros blocs
de pierres plantés à la verticale, apparaissait nettement sous une épaisse couche de limon. Sans être une preuve d'ancienneté, cette structure a con?rmé au moins, que ce chemin a été particulièrement bien aménagé à une époque très ancienne.
En?n, il faut remarquer que le chemin des chariots, avant d'arriver à Chartres, passe à Lèves au pied de cet énigmatique tumulus considéré, traditionnellement,
comme un vestige d'époque gauloise.
Régis DODIN