Une hypothèse sur l'origine de DREUX

Peu de traces archéologiques
dans la ville actuelle

iLes sites archéologiques gallo-romains dans les limites de la ville du Moyen Age sont relativement rares (rue Godeau, place du musée, Grand-rue, place Métézeau, Les anciens Magasins Réunis), de plus, on n'y a retrouvé que des gravats et quelques tessons de poterie. Aucun de ces sites n'a montré de structures d'habitat. 

    On aurait seulement retrouvé, au début du siècle, un mur gallo-romain sous l'église St Pierre en installant le chauffage.

En 1981, les observations que nous avons pu faireau Bourg-clos, sur le chantier d'extension des anciens Magasins Réunis, nous ont permis de constater que l'on avait recouvert des vestiges d'habitations du Moyen Age ou tout au plus du XVIè siècle, sous des apports de terre d'une épaisseur de prés de 2 mètres, renfermant du matériel gallo-romain, notamment un tesson de céramique sigillée portant la marque du potier SATTO de la Graufesenque (70 - 100 Ap JC). 

Ces matériaux n'ont sans doute pas été transportés sur une longue distance et on y retrouve une grande quantité de lœss, un limon éolien abondant sur le flanc de la Chapelle Royale. Il semblerait donc probable que des constructions gallo-romaines qui ont été détruites, existaient soit sur le plateau, soit au pied de la colline.

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