Enfin, à la lisière du bois du Boisseau, la chaussée est restée intacte ; les gros blocs de silex juxtaposés sont restés en place rendant difficile l'implantation des arbustes nés des graines issues du bois voisin. Il serait souhaitable d'entreprendre le défrichement et la restauration de cette chaussée pour en foire un échantillon pédagogique à l'intention des touristes et des enfants des écoles voisines.
Dans le prolongement de la lisière sud du bois de Boisseau, un chemin de terre a été conservé et conduit à un virage de la D117 reliant Brezolles à Beauche. La prospection au sol et la prospection aérienne montrent que le tracé de la voie ancienne n'a pas été repris par la voie moderne et qu'elle s'en écarte d'une bonne dizaine de mètres. Avant d'atteindre le village de Beauche la voie ancienne devient l'axe médian est-ouest d'un grand quadrilatère limité par une bande sèche (jaunissement et déficit de croissance de la couverture végétale), bande qui s'avère être une chaussée bien empierrée à la périphérie de l'ancienne agglomération.
 l'intérieur du quadrilatère mais aussi à l'extérieur, le sol est très noir (le lieu-dit s'appelle les terres noires). Il renferme un grand nombre de tessons de céramique, de fragmentsdes de tuiles romaines et de scories de fer.
Quelques tessons de céramique présentent des bavures de fer qui attestent que les activités bavures de fer qui attestent que les activités métallurgiques ont été contemporaines de ces céramiques typiquement gallo-romaines.
Des tessons de céramique sigillée à décor caractéristique ont été datés des IIe et IIIe siècles ap J.-C.
Sans aucun doute les habitants du vicus galloromain pratiquèrent la métallurgie du fer en utilisant le grison, conglomérat siliceux à ciment de silicate de fer, très répandu dans la région.
Aux environs immédiats du village, la prospection aérienne a permis de repérer plusieurs enclos dont certains présentent les caractéristiques de fermes gauloises.