Une hypothèse sur l'origine de DREUX

Dans la ville actuelle

   Il est vrai, que les restes d'éventuels habitats gaulois construits en matières végétales et en terre, ont pu être depuis longtemps facilement dispersés sous les niveaux successifs d'urbanisation et qu'il n'est pas étonnant de ne plus en trouver. 

  Il est vrai aussi, que le site élevé où se dresse aujourd'hui la Chapelle Royale a pu être le cœur de l'oppidum gaulois, s'il en fut un, plutôt que la zone humide et marécageuse de la vallée de la Blaise ; or, aucun sondage important n'a été fait jusqu'à présent sur ce plateau et l'incertitude demeure.

Les fouilles de la place Métézeau, 
menées lors de la construction d'un parking souterrain en 1989-1990 n'ont apporté aucun indice de la présence gauloise au centre-ville.  

On a pu constater seulement, qu'une couche de terre humifère épaisse d’environ 1 mètre, mêlée de gravats, renfermant des tessons de céramique et quelques objets gallo-romains, serait venue recouvrir un fond marécageux pour aménager une zone de passage ou d'habitation, sans doute dès le haut Moyen Age.

Un sondage rue Godeau en 1984 a montré, là aussi, une couche renfermant des débris de vaisselle gallo-romaine en contact direct avec une couche tourbeuse.

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